C’est une première à cette échelle ! Voici la Citroën GS dans sa déclinaison break. Réalisé par OttOmobile, ce joli break va pouvoir rejoindre sur vos étagères les nombreuses Citroën existantes à cette échelle.
Un peu d’histoire
Présentée en 1970, la Citroën GS est la réponse de Citroën aux Simca 1100, Peugeot 304 et autres Renault 12. Avec sa silhouette à nulle autre pareille, son moteur quatre cylindres à plat et sa suspension hydraulique, la GS séduit de nombreux acheteurs. Elle est sacrée Voiture de l’année 1971.
Au cours de l’été 1971, Citroën présente la déclinaison break de sa GS. Sous une carrosserie que certains jugent plus élégante, le break reprend intégralement les caractéristiques de la berline.
Guère plus cher que la berline, le break est plus logeable à l’arrière et sans doute esthétiquement mieux réussi
Bernard Carat, l’Auto-Journal n°23, 18 novembre 1971
En 1973, un nouveau moteur de 1220 cm3 développant 59 chevaux fait son apparition et en 1976, la gamme GS bénéficie d’un léger restylage.
En 1979, c’est le grand chamboulement, la gamme est remplacée par la GSA qui est une profonde évolution de la GS. Le break bénéficie des nombreux changements opérés sur la gamme avec, notamment, l’arrivée d’une planche de bord entièrement revue. A l’extérieur, de nouveaux pare-chocs en plastique font leur apparition ainsi qu’une nouvelle calandre.
En 1983, Citroën commercialise un très séduisant break Cottage et, en 1986, la production de la GSA cesse définitivement, laissant le champs libre à la BX et à sa toute nouvelle version break dénommée Evasion.
Il était une fois…
L’année 1970 est à marquer d’une pierre blanche pour la marque Citroën avec la présentation de la prestigieuse SM et de la berline GS. Si la carrière de la première a pris fin prématurément en 1975, celle de la GS s’est poursuivie jusqu’en 1986 !
Une histoire à lire sur le site de lov4wheels dans la rubrique Il était une fois.
La miniature
La GS n’est pas une inconnue pour OttOmobile qui a déjà à son actif une GS Birotor, une GS X2 et une GSA X3. Le fabricant breton complète aujourd’hui son catalogue avec une version break de l’année 1973.
Silhouette
OttOmobile a bien fait son travail et nous retrouvons sur cette miniature l’élégance des lignes tracées par les équipes de Robert Opron à la fin des années 60. Relativement massif, l’avant fait pourtant preuve d’élégance et de finesse grâce à sa jolie calandre chromée et au capot présentant plusieurs courbures.
Comme sur la berline, la ligne de caisse descend en pente douce jusqu’à l’arrière de la voiture. La ligne de toit est quant à elle beaucoup plus rectiligne que sur la berline afin de ménager une hauteur de coffre conforme à celle que l’on attend d’une voiture de ce type.
Carrosserie
D’une longueur identique à celle de la berline, le break se distingue par sa partie arrière distincte. Si les portes arrière sont les mêmes que celles de la berline, la ligne de toit, les vitres latérales et le hayon sont spécifiques au break. Ce dernier fait par ailleurs preuve d’originalité avec sa vitre arrière qui présente une courbure en partie haute. Un élément qui a été particulièrement bien réalisée par OttO.
Cette GS est recouverte d’une couleur vue sur de nombreuses GS et, plus généralement, de Citroën de cette époque : le bleu Camargue. La peinture est appliquée avec soin et bénéficie d’un beau rendu.
Pièces rapportées
De nombreuses pièces rapportées ont été montées sur cette GS. Les optiques bénéficient d’une belle transparence et d’un bon rendu. La calandre est superbe et les jolis pare-chocs chromés sont bien réalisés.
Nous retrouvons à l’arrière un élégant marquage Citroën à la base de la vitre et cette dernière comporte un autocollant Total identique à celui que nous trouvions sur les Citroën de cette époque. Le volet du coffre comporte par ailleurs un macaron marqué de la lettre F, un équipement qui était alors obligatoire pour rouler en dehors de nos frontières.
Ce bilan élogieux doit être nuancé par quelques points négatifs. En effet, si les vitrages sont collés avec soin sur la carrosserie, pourquoi les avoir affublés d’une large bande noire sur leur pourtour ? Cela donne l’impression que les vitres de cette GS sont équipées d’énormes joints ou qu’elle bénéficie d’un blindage digne d’une voiture issue de la Maison Blanche… Un détail à revoir !
Les essuie-glaces manquent de finesse, tout comme les rétroviseurs qui me semblent montés sur des tiges de fixation un peu trop longues. L’antenne repliée sur l’aile avant est quant à elle un peu massive…
Enfin, quitte à apposer un F à l’arrière, j’aurais préféré que cette GS soit équipée de plaques d’immatriculation réalistes en lieu et place des plaques marquées Citroën.
Fonctionnalités
Cette GS n’est pas équipée d’une direction opérationnelle ou de suspensions réalistes.
Ouvrants
Cette miniature est réalisée en résine ce qui ne permet pas d’aménager des ouvrants fonctionnels.
Jantes & châssis
Le châssis de la GS break est relativement peu détaillé. Comme sur le modèle à l’échelle Un, la ligne d’échappement est apparente et le silencieux dépasse fortement sous la caisse.
Les jantes sont réalistes et bien réalisées. Elles sont recouvertes dans leur partie centrale d’un petit enjoliveur chromé. Elles tournent librement.
Habitacle
Comme à l’accoutumée sur les miniatures réalisées par OttOmobile, cette GS bénéficie d’un habitacle très bien réalisé. Nous retrouvons au pied du pare-brise la planche de bord originale de la GS ainsi que son volant dont la branche unique n’est pas en position verticale lorsque les roues sont droites. Non, ce n’est pas une erreur du fabricant, cette disposition était celle que nous retrouvions à l’époque sur les GS et les DS.
Les sièges sont de couleur fauve et nous retrouvons sur les contre-portes le long accoudoir et le motif spécifique à la GS sur les garnitures.
Packaging
Cette GS break reprend le packaging traditionnel des modèles OttOmobile qui lui permet de voyager sans craintes.
Pour conclure
Difficile de ne pas craquer devant cette jolie GS break…
Bravo OttOmobile pour ce choix courageux ! Malgré ses quelques petits défauts, cette voiture devrait combler de joie les passionnés de la marque au double chevron. Cette GS a été produite à 2000 exemplaires numérotés. Elle est disponible auprès des revendeurs spécialisés.
Citroën GS break 1973 – OttOmobile – ref.: 0T401